Il y a certaines choses que l’on ne s’explique pas et qui ont le don de nous laisser sans voix : pourquoi les chaussettes avec les Birkenstock ? Pourquoi les baskets avec le costard ? Pourquoi la mascotte des Jeux Olympiques 2012 Londres ? Deux énormes cyclopes, ça a de quoi faire peur… Heureusement (ou pas), le Royaume-Uni n’est pas le seul à s’être raté au niveau de la mascotte, d’autres ont également frappé très fort. Castor, chien, super-héros… découvrez les mascottes des JO qu’on aimerait bien oublié.
On ne peut pas dire que ça aille très fort pour le Royaume-Uni en ce moment. Alors que les Jeux Olympiques 2012 Londres n’ont même pas commencé, la ville organisatrice a été tour à tour critiquée pour ses mascottes, son logo et enfin les tenues conçues par la créatrice et fille de Beatles Stella McCartney. Si nous ne partageons pas l’avis des Anglais quant à la tenue officielle des athlètes (il est très joli ce petit camaïeu de bleu), il est plus difficile de défendre les choix artistiques pour les mascottes et le logo. Bon soit, si on se penche un peu à droite, qu’on plisse les yeux, on peut voir qu’en réalité et qu’on se donne 3 secondes de réflexion, on s’aperçoit que le « truc » rose, c’est en fait la représentation stylisée de « 2012 ». Soit. Mais ne comptez pas sur nous pour défendre les deux cyclopes.
Jeux Olympiques 2012 Londres : on ne choisit pas sa mascotte… si ?
1. Wenlock et Mandeville, J0 2012 (Londres)
Nous vous présentons Wenlock (le orange), mascotte des JO 2012, et Mandeville (le bleu), mascottes des Jeux Paralympiques. Ces deux loustiques seraient nés de deux gouttes d’acier tombées d’une poutrelle métallique faite pour le stade olympique. Un homme les récupère, les façonne de manière à leur donner cette forme pour les offrir à ses enfants. Les deux mascottes finissent par prendre vie grâce à un arc-en-ciel (oui, nous aussi nous pensons qu’ils ont tout piqué aux Bisounours). Admirez la naissance en vidéo :
Cette jolie histoire et ces jolies mascottes, nous les devons à Sébastien Coe, qui a en plus ajouté une lumière jaune au sommet des têtes pour représenter l’enseigne lumineuse des taxis anglais.
2. Amik, JO 1976 (Montréal)
C’est un… rat ? C’est un écureuil ? Presque, c’est un castor qui porte le doux nom d’Amik. Amik (mot issu de la langue d’Algonquian, la plus parlée parmi les Indiens d’Amérique au Canada) symbolise le dur labeur et la patience. Dites-nous que nous ne sommes pas les seuls à penser que le Canada, à ce moment-là, a choisi son directeur artistique dans une école maternelle…
3. Athina et Phivos, JO 2004 (Athènes)
Si l’on en croit les mascottes des JO d’Athènes, la crise avait frappé le pays bien avant l’heure… à moins qu’il n’ait eu le même éclair de génie que le Canada, aller chercher son DA en maternelle. Phivos et Athina tiennent leur prénom de deux divinités grecques : Phevos, dieu de la lumière et de la musique; et Athéna, déesse de la sagesse et patron d’Athènes.
4. Les Fuwa, JO 2008 (Pékin)
Mignons mais un peu kitch, les Fuwa nous font penser aux Super Nanas ou encore aux Power Rangers. Il faudra quand même leur dire qu’un panda se cache parmi eux. Chaque personnage représente une des cinq couleurs de l’anneau olympique et sa coiffe rappelle un élément naturel. Enfin, la première lettre de chaque prénom doit donner « Bienvenu à Pékin ». Malheureusement, personne dans la rédaction n’a été en mesure de le confirmer (comment ça personne ne parle chinois dans ce bureau ?!)
5. Izzy, JO 2000 (Atlanta)
Voici Izzy, la première mascotte conçue par ordinateur. Izzy est la contraction de « What is this ? », ce qui signifie « qu’est-ce que c’est ? » Tout est dit…
Parfois, les voies des directeurs artistiques sont impénétrables… mais cela ne nous fera pas manquer la céromonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2012 Londres afin d’admirer les tenues officielles des athlètes !
